samedi 28 février 2009

Césars 2009 : le bilan

1. La victoire de Séraphine, et non de Mesrine : 7 César : Meilleur film de l'année, Meilleur scénario original, Meilleure musique, Meilleurs costumes, Meilleure photographie, Meilleurs décors et, bien sûr, Meilleure actrice (Yolande Moreau).

2. Dany Boon (jogging orange et veste de costume) : «J’étais devant ma télé, ironise le papa de Bienvenue chez les Ch’tis. Je ne boude pas. Et j’aimerais dire toute la vérité sur cette polémique. En fait, c’est mon conseiller en communication qui m’a dit: «Si, à 40 ans, tu n’as pas de César, tu auras raté ta vie!»... Et j’ai 42 ans.»

3. Florence Foresti hilarante !


4. Dustin Hoffman, César d'honneur, en larmes : «Je n’ai jamais vraiment appris à saluer. Ni à marcher. Or on dit que marcher et saluer sont les choses la plus difficiles à faire pour un acteur. Je crois qu’il y a une raison à cette difficulté. Un jour, j’ai découvert que j’étais déséquilibré physiquement, que je n’étais pas droit dans mon axe. J’ai compris que je pouvais trouver cet axe, cet équilibre, uniquement en prononçant des paroles écrites par quelqu’un d’autre. De fait, la première fois que je me suis senti «dans mon axe», ce fut en jouant quelqu’un d’autre. Je pense qu’il y a quelque chose de l’ordre du déséquilibre chez les acteurs. Nous avons peut-être vécu quelque chose qui nous a empêché d’être dans notre axe et qui ne nous donne qu’une envie: vous rendre heureux...» C’est dans ce déséquilibre sans doute que cette piètre cérémonie des césars a tenté de faire cohabiter les Ch’tis, Séraphine et Dustin Hoffman. Ce dernier parlait vendredi de ce cadavre en chacun d’entre nous. Ce cadavre qui est «ce qui nous pourrions être mais que nous ne serons jamais».

5. Premier César de sa carrière pour Vincent Cassel, après deux nominations vaines, très ému, lproposant un extrait de film de son père.

6. Elsa Zylberstein, émue par son César de meilleur second rôle féminin:«Les actrices, sans un regard qui nous fantasme, on est absolument rien.»

7. Julie Depardieu «animée par l’âme de son frère» (Guillaume, décédé le 13 octobre).

8. L’Israélien Ari Folman, le réalisateur de Valse avec Bachir, meilleur film étranger : «Si mon film est bon pour le cinéma, il est également bon pour la paix.»

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et le regard tendre de Yolande. Le seul. Vraiment.